Ah les croyances, quel vaste sujet!
L’Homme n’est qu’un système de croyances.
Partant de ce postulat, comment pouvons-nous alors nous libérer de nos croyances ?
Il faut tout d’abord apprendre à distinguer nos croyances. Sont-elles rationnelles
Irrationnelles ? Personnelles ou « externes » ?
Certaines affirmations vont engendrer nos croyances irrationnelles. La religion peut être classée dans cette catégorie, elle peut faire naître un espoir chimérique.
Mais certaines de nos croyances reposent sur des « preuves », NOS preuves.
En effet, nous nous accrochons à nos croyances et nous sommes convaincus qu’elles sont vraies, nous allons agir en conséquence et le résultat viendra confirmer notre croyance. Nous devenons alors de fervents défenseurs de nos croyances, il nous est parfois insupportable que ces croyances soient attaquées et contredites.
Tout ce qui nous arrive et tous nos comportements renforcent nos convictions et il devient difficile de sortir de cette spirale : cette croyance devient la réalité… mais une réalité subjective puisque filtrée.
Il nous arrive même parfois de rechercher dans la réalité ce qui va garantir nos croyances !
Nos croyances nous rassurent car elles protègent également notre écologie, c’est-à-dire l’homogénéité de notre système.
Mais il ne faut pas oublier un présupposé de la PNL (Programmation Neuro Lingusitique) qui nous rappelle que « la carte n’est pas le territoire » (d’après Alfred Kozybski, fondateur de la sémantique générale). En d’autres termes : notre représentation de la réalité n’est pas la réalité.
Nos croyances qu’elles soient le fruit de notre éducation (externes) ou de notre vécu (personnelles) vont nous amener à concevoir des hypothèses sur nous-mêmes, sur nos proches, sur nos collègues, notre environnement en général et sur les solutions adaptées pour résoudre nos problèmes.
Si nos croyances peuvent nous être bénéfiques et nous aider à avoir une bonne opinion de nous-mêmes ou des autres, et que nous pouvons donc en tirer le meilleur parti (nos croyances « ressources »), elles peuvent aussi se transformer en jugement de valeur. Ce sont ces croyances « limitantes », que nous devons apprendre à affaiblir.
Il peut s’agir de phrases entendues dans notre enfance, en famille, à l’école :
« tu es maladroit », « tu es moins doué.e que ton frère ou ta sœur », « tu ne seras pas un.e matheux.se, c’est sûr », « tu es nul.le »...tous ces petits mots accumulés, se sont transformés en injonctions, et à l’âge adulte ils sont devenus des messages inconscients bien ancrés.
Alors comment identifier nos croyances ?
En premier lieu, il va falloir porter une attention particulière à nos comportements, nos paroles et nos pensées, et être attentif à nos ressentis. Savoir repérer nos sensations de bien-être ou de mal-être, de joie ou de tristesse, voire tenter de distinguer les sentiments que nous sommes capables d’exprimer pour en cacher d’autres.
En coaching, nous allons pouvoir travailler sur ces croyances qui empêchent d’avancer lorsqu’elles sont devenues des certitudes trop rigides.
Nous allons atténuer les croyances limitantes pour nous appuyer sur les croyances ressources et créer ainsi une nouvelle force, une stimulation.
Finalement, nous allons amener notre client.e à être bienveillant.e envers lui.elle-même.
Il s’agit bien là d’une clef essentielle du coaching : apprendre à être bienveillant envers soi-même. S’accorder de l’indulgence. Cesser d’être trop dur envers soi-même, trop exigeant et de s’autodénigrer pour réapprendre à être son meilleur ami !
Si vous souhaitez en savoir plus sur vos croyances, n’hésitez pas à me contacter !
Je vous invite réécouter l’excellente émission Grand bien vous fasse sur France Inter du mardi 19 novembre, pendant laquelle Ali Rebeihi se demandait « comment devenir moins dur envers soi ? » : https://www.franceinter.fr/emissions/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-19-novembre-2019
ainsi que la chronique de Christophe André qui fait du bien ! : https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-de-christophe-andre/la-chronique-de-christophe-andre-19-novembre-2019

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