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Photo du rédacteurElodie Magliano

Et toi, pourquoi tu es devenue Coach ?

Une fois n’est pas coutume, c’est une tranche de vie que j’ai décidé de partager aujourd’hui.

On me demande souvent pourquoi j’ai choisi le métier de coach professionnelle.

Comme tout coach, c’est mon expérience personnelle qui m’a menée vers ce métier passionnant.


Petite fille, je voulais être maîtresse, j’assume pleinement ce cliché, cette vocation ayant guidé l’ensemble de mes études. Malheureusement, le sort (et sans nul doute mon profil peu

« scolaire ») a en décidé autrement et je n’ai pas réussi à atteindre le Graal si convoité qu’était le CAPES d’Anglais.


Parce qu’il faut bien gagner sa vie, j’ai commencé à exercer en cabinets d’avocats comme assistante, puis je suis passée dans le monde l’entreprise.


Ces 15 années d’assistanat auprès d’avocats, de directeurs, de PDG, ont nécessairement forgé mon caractère, m’ont enrichie, m’ont endurcie…mais aussi adoucie.


Difficile de le nier, au cours de ces années, j’ai croisé des personnalités atypiques, des managers tyranniques, des patrons profondément humains, des collègues au grand cœur. J’ai côtoyé des belles personnes, des chefs bienveillants, mais aussi des femmes arrogantes, des hommes opportunistes. Certains sont devenus des amis. Pour les autres, ce sont ces personnalités que j’ai préféré fuir…mais qui sans le savoir m’ont été d’une grande assistance pour m’aider à comprendre la personne que je ne souhaiterais jamais devenir (merci à eux !).


C’est au cours de ces diverses expériences que j’ai compris l’intérêt, pas seulement du bien-être au travail, mais surtout du mieux-être. Que j’ai acquis la conviction qu’un salarié à qui on apporte du soutien, de la reconnaissance, de l’écoute, est un salarié plus motivé, et plus performant. Qu’une équipe dont on renforce la cohésion, qu’on invite à la libération de la parole, et avec qui on travaille en intelligence collective, est une équipe épanouie, plus coopérative, et plus efficace.


Au risque d’en faire bondir certains, oui la bienveillance au travail est une clef essentielle pour développer l’efficacité, le sentiment d’inclusion, la mobilisation et l’engagement des collaborateurs. Il ne s’agit pas de bienveillance niaise, mais il s’agit de savoir écouter, partager, d’éprouver de l’empathie, de guider, de communiquer. Il s’agit de trouver la bonne posture pour diriger sans assujettir, de reconnaître la qualité de chacun pour en tirer le meilleur. Il s’agit de faire des feedbacks constructifs, d’apprendre à gérer les émotions de chacun en développant son intelligence émotionnelle, d’être disponible et ouvert, tout en gardant pour le manager sa position de leader.


En tant que salariée, j’ai connu cette position inconfortable. J’ai été de celles qui n’étaient ni valorisées, ni écoutées. J’ai aussi eu la chance d’être parfois très bien accompagnée, mise en avant, et énormément soutenue.

Je peux remercier aujourd’hui ces patrons qui ont su me donner confiance, qui ont misé sur mon potentiel et ont souhaité que je suive des formations, qui ont écouté mes recommandations, mes besoins et ont su les prendre en compte.

C’est aussi parce que j’ai croisé au cours de mon parcours des managers qui, à l’inverse, n’ont pas été dans cette démarche que je peux accompagner à mon tour des salariés dont je connais le mal-être, la frustration, voire la souffrance.


En travaillant auprès des Directions Générales et des ressources humaines, j’ai eu cette double casquette : j’étais une salariée…mais pour les collaborateurs j’étais immanquablement du côté de la Direction. Mon professionnalisme m’a permis de garder la neutralité nécessaire mais j’ai pris conscience d’un enjeu essentiel pour l’entreprise : le lien. Si la Direction souhaite que ses collaborateurs adhèrent à ses valeurs, à sa stratégie, à une culture commune, elle se doit de créer un lien fort avec eux, en un mot de les considérer.


Inclure l’Humain dans le management n’est pas incompatible avec la stratégie de l’entreprise et doit être au cœur de la politique RH. Aujourd’hui, je suis heureuse de pouvoir intervenir auprès de collaborateurs, en tant que coach externe partenaire des RH, car je suis convaincue que c’est en travaillant main dans la main que nous pourrons construire un climat favorable pérenne. Il ne s’agit pas de naïveté car je connais les obligations, les objectifs, les contraintes financières de l’entreprise.


Ma vocation de professeur d’anglais me semble loin maintenant, mais je reste une passionnée des sujets d’éducation et du devenir de l’école. C’est aussi pour cette raison que je suis déterminée pour intervenir au sein des établissements scolaires afin de proposer mes accompagnements aux professeurs et chefs d’établissements, car – au risque de heurter – la gestion d’une école, d’un, collège ou d’un lycée aujourd’hui engendre les mêmes problématiques qu’en entreprise. Si le coaching apporte tant dans le Privé, les acteurs de la Fonction Publique doivent eux aussi pourvoir en bénéficier.

Ma passion de l'Humain ne se limite pas aux adultes. Le coaching scolaire que je propose aux enfants et adolescents est un accompagnement afin de les élever au sens propre du terme, leur apprendre à mieux se connaître, à mieux se définir. C'est être une guide pour les aider à comprendre le sens de l’école et bien choisir leur orientation. Le monde de l’enfance et de l’adolescence est un sujet fascinant et c’est tout naturellement que j’ai souhaité développer une partie de mon coaching pour les élèves afin de leur donner à eux aussi les clefs de la réussite.


Pourquoi j’ai choisi de devenir coach professionnelle ?

Pour tirer tout le profit de diverses expériences de salariée, de partenaire de la Direction et des Ressources Humaines, afin d’accompagner à mon tour des individuels et des équipes tout en alliant ma passion pour l’Education afin d’agir aux côtés des professeurs, des chefs d’établissements et des élèves


Il y aurait encore tant à partager sur les raisons qui m'ont poussée vers ce métier alors n’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus !


















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